| Sujet: Entre nobody~ Mar 11 Nov - 2:27 | | Recherche du pouvoir Ennuyant! Je soupire bruyamment, tandis que quelques personnes me dévisagent ensuite. S’il vous en faut si peu pour être offusqués… on n’est pas sorti du bois! Ils m’irritent tous autant qu’ils sont, dans leur petit confort, à ne pas vouloir être dérangés. Mon envie de tous les massacrer pour mon simple plaisir augmente de plus en plus, je dois l’admettre. Me défouler un peu m’apporterait sûrement une paix intérieure. En somme, je le fais pour eux! Donc, ça faisait des jours entiers que je marchais, que je découvrais cet univers. Ma première impression n’en fut que renforcée. Ce monde n’avait rien à m’offrir, il me brimait plus qu’autre chose! En tout cas, je ne sais pas sur quel coin paumé j’suis tombée, mais ça m’a pris du temps avant de regagner un semblant de civilisation. Mon but premier après ma rencontre avec les deux minus c’était de me renseigner davantage, de mieux comprendre pour mieux repartir. Je ne me suis toujours pas faite à l’idée de rester coincée dans un royaume étranger, dans lequel on se fait constamment appelé les champions. De quoi? De qui? Je me devais de trouver le responsable pour lui poser la multitude de questions qui m’envahissaient alors, pour ensuite lui coller des roses dans le corps qui le videraient peu à peu de son précieux liquide carmin. Bah oui, je ne le lui pardonnerai pas aussi aisément! On ne se fout pas de ma gueule ouvertement de la sorte sans représailles!
Il s’agit du pire blasphème à ton égard, celui qui peut aisément te faire perdre le contrôle.
Mes pas me guidèrent un peu partout, croisant toute sorte de gens, mais très peu de mon espèce. J'ai très vite constaté que lesdits champions représentent une catégorie à part, que les normaux évitent presque comme la peste. Bah, pas plus mal, je ne les aime pas. C’est comme un accord silencieux entre nous. Puis, depuis que je traîne dans les régions un peu plus peuplées, je me tiens à carreau. J’y tiens, à ma liberté! Je ne la perdrai pas pour des parasites sans intérêt! Bien que leur simple vue m’insupporte, je tâche de me contrôler. Ils ne méritent pas que je foute ma vie en l’air pour leur arranger le portrait! Tant qu’à être prise ici, aussi bien l’être en ayant le droit de me balader comme je l’entends. Est-ce que cela changera dans un avenir plus ou moins lointain? Qui sait? À coup sûr, pour survivre, il me faudra regagner mes pouvoirs d’antan pour continuer mon boulot tranquille de chasseuse de tête, de mercenaire. Avant de me faire remarquer, il me faut mes roses pleinement opérationnelles! J’ai dans l’idée de me trouver un coin isolé et tranquille, quelque part dans une forêt idéalement. Le bas peuple ne doit pas s’aventurer trop loin, de peur de se perdre, non? Bande d’abrutis.
Ton sévère jugement subjectif pourrait se révéler faux.
Il me faut pourtant tenter le coup! S’entraîner me fera passer le temps, puis mes pouvoirs me reviendront. À moins qu’une sorte de barrière ne m’en empêche, qu’un pouvoir me contre sans que je ne le sache… Avec de telles hypothèses, impossible que je ne vérifie pas de moi-même. Du coup, je m’éloigne de la civilisation, alors que précédemment je la recherchais plus que tout, pour me familiariser avec ma puissante hautement diminuée. À force de ne faire qu’un avec la nature, elle devrait me venir en aide, non? Ça me permettrait de progresser plus rapidement, j’en suis certaine. Pourvu que je ne me trompe pas… Après de longues journées de solitude et d’échec, semblerait que je me sois complètement gourée. Ouais, tu peux rire lecteur, marre-toi un bon coup et étouffe-toi par la même occasion! Vie de merde. Je n’ai aucune envie de continuer ainsi. Il faut que je bouge, que je mette la main sur la raison de ma venue ici. Il parait qu’il existe différent royaume, et que celui dans lequel je me trouve actuellement est Wu. Nom un peu trop original à mon goût. M’enfin, je ne peux pas y faire grand-chose. S’ils ont des goûts de chiotte, c’pas mon problème!
Toujours à critiquer autrui, sans chercher à les comprendre. Un jour, la balance te reviendra.
Ouais, ouais, cause toujours. J’étais vachement mieux avant que tu ne t’introduises dans mes pensées. Certes, c’est moins ennuyant ainsi, mais ça, je ne l’avouerais jamais! … Comment ça, je viens de le faire? Tch! J’accélère le pas sous la contrariété. Finalement, il me semble distinguer une frontière au loin. Bah voilà, un autre royaume en vue. Il sera peut-être moins pourri que celui-ci que je quitte sans remords. Bon, y a des amis dans le coin? Que je puisse poser quelques questions toutes sympathiques?
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