Saitama naquit dans une famille modeste et vécu une enfance ordinaire. Il étudia comme tout étudiant ordinaire dans des établissements ordinaires, jouant aux billes dans la cours de l’école et rêvant de devenir un héros pour casser la tronche aux méchants CM2 qui n’arrêtaient pas de l’embêter, lui et ses copains. Cependant, poursuivant son cursus ordinaire, il abandonna bien vite son rêve pour se tourner vers des études commerciales. C’était bien plus facile, et puis papa et maman préféraient cela. Une fois ses études terminée, il se retrouva finalement au chômage, en recherche d’emploi comme beaucoup de personnes ordinaires. Il se mit donc à enchaîner les entretiens, sans grand succès. À l’époque, il avait encore ses cheveux, et il ne se démarquait donc pas du lot. C’est sur le chemin de retour d’un énième entretien raté que sa vie changea pour de bon. En effet, il sauva un enfant d’un monstre dans un combat pourtant perdu d'avance. C'est après cet incident qu'il se remémora l’époque où il jouait encore aux billes et où il était encore rempli de rêves.

Il dédia alors les trois années suivantes de sa vie à un entraînement drastique, tellement compliqué et éreintant que ses cheveux tombèrent mystérieusement, surement pour compenser son gain de puissance. Il essaye depuis lors de les refaire pousser sans grand résultat. Et finalement, au bout de ces trois années d’entraînement, il gagna une puissance telle que personne ne put jamais plus s’opposer à lui ; à tel point qu’il perdit l’enthousiasme du métier.

Il rencontra par la suite d’autres héros, s’inscrivit comme héros professionnel auprès de l’Association des héros – parce que c’était payé et qu’il n’avait plus besoin de travailler à côté. Depuis, il a sauvé la terre 6 – 7 fois et continue de suivre le train-train de sa vie quotidienne qui consiste à poutrer des aliens, des monstres ou des criminel. Tout du moins, jusqu’à son voyage dans ce monde…

Chaotique bon donc rebelle, puisque Saitama n’ignore pas les crimes qu’il croise sur son chemin et aide son prochain lorsqu’il considère le devoir, mais il ne se pli à aucune règle ni aucun ordre préétabli. Il les ignore et agit selon sa bonne conscience. Ce n’est pas qu’il ne les aime pas, mais bien plutôt qu’il n’en a rien à faire. S’il considère ce qu’on considère comme le « Mal » meilleur que le « Bien », il n’hésitera pas à aider le mal à accomplir ce qui doit être accompli.