Sasurai no Sekai est un monde où se croisent, se confondent et se confrontent des personnages de quasiment tous les univers de fictions connus. Il vous est libre d'incarner presque n'importe quel protagoniste de mangas ou manhwas, jeux-vidéos ou même de comics. Tous sont envoyés dans un univers unique, mêlant mythologie et folklore d'origine Japonaise, Chinoise ou Coréenne. Débutez tous une aventure unique dans un univers nouveau. Faites évoluer vos personnages pour leur faire retrouver leur puissance d'antan et finalement la dépasser !
L'Halloween, hein ? Ça existait ici aussi ? Eh bien... Ça, tu ne l'aurais JAMAIS cru. Les fêtes étaient souvent différentes entres les cultures, comment est-ce possible que l'Halloween soit implanté dans cet univers ? La seule chose que tu peux voir outre un impossible hasard, ça serait qu'il y ai eu auparavant un héro qui soit parti de ton monde pour venir ici et qui l'ai implantée, c'était la seule option plausible que tu voyais concrètement...
Il faisait sombre, le ciel menaçait de pleurer - de pleuvoir quoi - et il faisait quand même assez frais... Vous étiez bien à la fin de l'automne pour avoir une météo comme celle-ci. Tu avais fini par quitter la capitale pour arriver dans une rue sinueuse de campagne éloignée des grandes populaces. Tu aimais bien la nature - même si tu n'avais absolument rien contre les endroits civilisés - la tranquillité, tout ça... Les deux endroits avaient leurs bons points et tu pouvais trouver source à un amusement dans les deux types d'habitât.
Pour faire court, tu te promenais encore une fois sans but réel... Tu cherchais toujours une raison à tout ça, mais tu fût vite coupé de tes questions par un homme courant comme il le pouvait dans ta direction. Il semblait en état de panique... Un fou ? Un manique ? Tu avais toujours ta main gauche sur la garde de ton sabre, prêt à réagir s'il se montrait agressif envers toi. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas enlever une vie d'ailleurs... L'idée ne t'aurait pas déplut, néanmoins l'homme s'écrasât sur le sol boueux devant toi. Tant pis. Tu t'approchas en te penchant à côté de lui.
Oy, vieil homme, que se passe-t-il donc ?
Il se relevât sur ses genoux, essuyant de ses vêtements déchirés de partout la saleté sur son visage apeuré. Il était pâle, comme s'il aurait vu un fantôme.
Vous êtes dingues de vouloir entrer là-dedans! Fous même! Y a des monstres, des morts-vivants mais surtout, des fantômes, de terribles et puissants fantômes! C'est des gens réellement morts, les siècles passés, qui viennent nous hanter! Ne pénétrez pas leur demeure, sinon ils vous pourchasseront à jamais!
Quoi ?
C'est lugubre, ça craque de partout. Le plancher donne parfois l'impression de bouger ou de s'écrouler sous notre poids. Les escaliers ne mènent nulle part, ou dans des chambres de l'horreur. J'ai croisé des squelettes humains quoi! Y a des corps morts d'animaux partout. Ça pue la putréfaction! En plus, il y a un cruel manque d'éclairage, les bestioles peuvent surgir de n'importe où! Y a des bruits inquiétants, des ricanements, des cris aussi. En somme, absolument rien de rassurant!
Calmez vous... Soyez plus clair un -
On me paierait pour que j'y retourne et ça serait non! Je vous ai prévenu! C'est votre problème, à présent.
Puis il se relevât et partit de nouveau à la course sans regarder derrière lui comme s'il avait des zombies aux derrière. Il t'avait parlé de façon très décousu et en état de panique sans prendre en considération ce que tu avais tenté de lui dire. Et tenter de rentrer où d'ailleurs ? Tu n'avais pas trop suivis bien que tu eu essayé... Te relevant, tu regardas autour de toi en cherchant qu'est-ce qui aurait bien pu le mettre dans un tel état. Plus bas dans la colline tu voyais un grand bâtiment où menait un sentier mince et sinueux, haut d'au moins plusieurs étages. Peut être parlait-il de cet endroit ? C'était le seul bâtiment à vue d'œil en tout cas... Tu haussas les épaules avant de prendre la direction de cet endroit que tu distinguais mal avec le peu de lumière présent dans l'air.
Franchement, tu ne le comprenais pas. Cet endroit, c'est de la mouise. Pourquoi tu aurait voulus entrer là ? Pourquoi lui avait entré là ? Dans cette chose qui menaçais de s'écraser au moindre coup de vent ? C'est du n'importe quoi. Y'a des toiles d'araignées aussi grande que ta personne qui recouvrent les murs. Le bâtiment est aussi grand que trois temple superposés et le bois semble tout pourris. Ça craque de partout alors que tu n'es même pas encore entré. Y'a des cris de tu ne sais quoi, et d'autres sons que tu ne saurai expliquer aussi. Qui serait assez fou pour entrer là ?
Toi, évidemment ! Ça semblait amusant, non ? D'après ses dires, il devait y avoir des trucs à buter... Des morts-vivants ? Pourquoi pas, tu avais bien vu un homme avec des ailes il y à quelques jours, alors pourquoi pas ? Rien ne pouvait vraiment te surprendre maintenant que tu en étais à ce point. Et si jamais ce n'était que des acteurs, tu te mêlerais peut être à eux pour faire peur... Il semblait déjà y avoir d'autre gens à l'intérieur, tu ne savais pas quel genre de fête ou d'événement il se passait dans cet endroit, mais tu allais t'incruster sans gêne ! La porte était déjà toute grande ouverte, tu n'eu donc pas besoin de l'ouvrir. Une fois à l'intérieur, tu regardas à gauche, puis à droite... Des murs tout sauf rassurants, fait d'un bois bons pour la décharge et rongé par la vermine.
Pardonnez-moi...
Dis-tu, plus pour la forme qu'autre chose... Tu voulais surtout voir si on te répondrais. Non, pas pour le moment. Il n'y avait aucune lumière à l'intérieur, tout était sombre. Mais cette obscurité ne te gênais pas plus que ça, en avalant l'Ochimisu tu étais devenu une Rasetsu, et bien que tu maudisse ce fait, tu devais avouer qu'il y avait certain avantages, bien que ceux-ci ne soient pas suffisant pour compenser les malheurs que ça t'apporte. Tu avais plus de facilité à voir dans le noir, et cela même si tu n'opérais pas ta transformation, bien que ce soit plus efficace avec. Si c'était un jeu, on pourrait donc dire que tu trichais, mais qui s'en souciait ? Et qui pouvait le remarquer ?
Quelle odeur n'empêche. Tu avait tenté d'en faire abstraction, mais rien à faire; elle est trop présente... Tu ne saurai dire ce que c'est exactement, surement un mélange de plein de truc. Tu as même vus des cadavres d'animaux, dont certain que tu eux peine à identifier, tout ça devait faire partit de ce merveilleux mélange parfumé. Bon, ce n'était pas la mer à boire, une odeur reste une odeur non ? Tu peux y survivre après tout. Devant toi, un couloir avec quelques portes et quelques fourches... Visiblement ce n'était pas un bâtiment avec un seul parcours, ça devait sûrement être un vrai labyrinthe, tu serais prêt à le parier sur ton sabre. Dès ton premier pas, te plancher fit un bruit pas possible... Si tu voulais te montrer discret, tu devrais vite trouver un meilleur truc, car la ça ne le faisait pas du tout. Tu fis ton possible pour ne pas faire sentir ton poids sur les planches, mais toujours elles ne voulaient pas se la fermer... Avais-tu prit du poids dernièrement ? Non, tu ne pensais pas... Tu avais peu mangé depuis ton arrivé ici après tout.
Tu n'eu pas à avancer bien longtemps pour arriver devant une pièce fermée, mais la porte était à moitié fracassée, il t'était donc aisé de voir à l'intérieur, enfin, un minimum. Des draps déchirés et éparpillés, des chaises cassés et mises à l'envers, de la paperasse dispersé sur le sol... Tu allas pour ouvrir la poignée avant de voir qu'elle n'y était juste plus... Tant pis, d'un bon coup de pied, tu la fis ouvrir de force avant de pénétrer, examinant la pièce, curieux mais aucunement oppressé. Des chauves-souris qui s'étaient perchés sur le plafond humides sortirent en groupe, tu du te pencher face à ce phénomène, tu avais du les déranger... tant pis. D'autre les verraient surement, ça serait marrant tiens.
La fenêtre au bout de la pièce, juste à côté de la porte, était fracassé et le vent s'y engouffrait comme de l'eau dans un bateau percé. Les rideaux étaient totalement démodés, enfin c'était tes gouts... Mais ceux du propriétaire de ces lieux te laissais quand même sur ta faim. Tu t'approchas de la vitre cassée et y jetât un petit coup d'œil, tu voyais parfaitement dehors, l'endroit d'où tu venais en autre. Tu vis une silhouette s'approcher d'ailleurs, quelqu'un d'autre arrivais... Héhé, ça te donnas une belle idée tiens. Tu mis tes mains en porte-voix afin de crier dehors en feignant une voix de détresse.
AHHHH ! AIDEZ-MOI ! UNE ARAIGNÉE-ZOMBIE GÉANTE ! AAAAAH!
Bien sur, c'était totalement faux. Tu voulais juste faire peur à ce nouveau-venu. Tu rias faiblement pour toi en tournant dos à la fenêtre, tu en avais finis ici... Du moins, c'est ce que tu cru avant de voir descendre du plafond une chose que tu ne pensais pas vraiment voir là. Des cliquetis émanaient de ces mandibules, c'était bien une grosse araignée au moins aussi grande que toi, te regardant de ces huit yeux globuleux d'un rouge chargées de sang. Tu pouvais distinguer les poils sur tout son corps, du sang coulait de ses yeux et de sa bouche, ses pattes improbables semblaient, pour certaines, disloquées ... Mais tout ça, elle semblait s'en ficher. Elle descendait sur le sol, à quelques mètre de toi. Tu fus paralyser quelques instants, surtout par surprise que par peur. Quelle était les chances qu'il y ai vraiment une araignée zombie géante dans cette sale ? Quelle drôle de coïncidence quand même ! Néanmoins, dès qu'elle s'approchât de toi, un rictus affreux couvris ton visage...
D'un simple geste, horizontale, rapide, unique, tu pris ton sabre et opéras une coupe, tranchant dans la chair pourrie de cette créature des ténèbres. Le sang giclât de partout, recouvrant ton habit ainsi que les murs. Tu en léchas une partie qui s'était prise d'affection pour ta joue. Ouai... Non, ce n'est pas comme le sang humain, c'est infiniment plus horrible. Pfeuh ! Tant pis... D'un autre mouvement sec, tu égouttât son sabre pour en enlever la majorité du sang qui le tâchait avant de le rengainer calmement. Bon... Cette chose prenait la majorité de la place dans cette pièce, c'était franchement pas beau à voir... Autant partir tout de suite. Tu pris la direction de l'autre porte de sortie de cette chambre située à l'autre extrémité, tu ne savais aucunement où cela te mènerait, mais c'est ça qui était amusant !
Une fois sortis de cette chambre, laissant ce répugnant cadavre derrière toi, tu te trouvais désormais dans un couloir des plus sombres et des plus inquiétant... Inquiétant, si tu aurai été du genre à t'inquiéter, ce qui n'est totalement pas ton cas on peut se le dire. Devant toi; un cadavre d'un rat aux yeux exorbités, apparemment mort il y à peu de temps. Tu détournas le regard, non pas dégoût, mais par désintérêt total. Tu avais autre chose de plus important sur quoi porter ton attention... Gauche ? Ou bien droite ? Il y avais aussi la possibilité de forcer le mur devant toi, mais cette perspective t'intéressait peu, elle n'était pas bien plus pratiques que les deux autres après tout. À gauche, tu semblait discerner un semblant d'escalier - du moins ce qui en restait. Tandis qu'à te droite se trouvais apparemment un cul-de-sac. Ce n'était surement qu'une apparence mais tu préférais l'option de gauche. En chansonnant un petit air, tu te tournais donc vers cet escalier qui n'était pas bien loin de toi. Tu t'arrêtas quelque instants devant celui-ci, te demandant si l'idée était bonne finalement... La majorité des planches - ceux qui restaient, tout du moins - semblaient en très piteux état.
Tant pis. tu mis pied sur la seconde marche - la première étant simplement écrasé au même niveau que le sol. Le son qui en résultât ne te convainquit aucunement, mais tant pis. Si tu tombais tu n'aurai l'air qu'eu peu ridicule, il n'y avait pas de réel danger pour ta personne.
Une fois en haut, après une bonne minute à tenter de monter sans détruire les marches, tu voyais plusieurs couloirs menant apparemment dans des directions qui ne semblaient suivre aucune logique. Si les chemins ne semblait pas suivre de logique, autant agir de la même manière alors ! Continuant ta petite comptine à travers les échos de cris d'effrois, tu gardais ta mains sur la garde de ton épée, toujours prêt à retirer une vie trop sûr d'elle.
Le plancher craquait sous le poids de tes pas, il n'y avait rien à faire... Au moins il y avait assez de bruit dans cette baraque pour ne pas que les sons que tu produisaient ne soient réellement entendus par qui ou quoi que ce soit. Il ne te fallût que quelque secondes pour rencontrer un autre escalier à ta droite, celui-ci semblait en encore plus piteux état que le premier, si tu étais raisonnable, tu ne monterai pas, non ?... Bien sur, c'est toi, le mot raison est plus ou moins flou dans ton esprit. Prenant ça comme un challenge, tu mis un premier pied sur la première planche.... 'CRACK' ... Elle venait de se casser en deux et tu avais retiré ton pied juste à temps pour ne pas basculer vers en avant... C'était très peu rassurant, mais tu aimais ça ! Faisant attention, te tenant sur les murs au moins aussi faibles que les marches, tu montais les marches en riant comme un petit enfant qui s'amusait dans un parc, sauf que ton jeu était bien plus dangereux sur bien des points. Une fois arrivé en haut, tu avais encore le sourire, les planches avaient toutes étonnamment tenues le coup, sauf la première évidemment, mais tu doutais pouvoir redescendre par là sans faire une belle chute vers l'étage inférieur.
Devant toi, une porte close. Des bruits dégoûtants émanaient de cette pièce... Ton sourire s'élargit alors que tu donnas un bon coup de pied dans la porte, celle-ci s'ouvrit avec difficultés... Étrange, normalement tu l'aurait fait virevolter dans les airs et elle aurait dû traverser le pièce au grand complet... Tu connaissais bien ta force, et il était impossible qu'une porte de ce bâtiment, même barrée, soit si solide. Tu y penserai une autre fois, car devant toi se trouvait quelques gros rats noirs aux yeux exorbitées et aux pelages tâchés de sang. Ils étaient vraisemblablement en train de manger un truc qui avait dû être vivant il y à quelque temps, mais il était clair que ce n'était plus le cas. Il y eu plusieurs grognements à ton égard et alors que tu entras dans la pièces, ils se groupèrent autour de toi. Alors qu'ils t'avaient encerclés, un se jetât sur toi, sans broncher tu dégainas ton sabre pour lui trancher la tête en plein vol. Il fût décapité, certes, mais quelque chose clochait... Tu sentais que tes coups étaient incomplets, imparfaits... Comme si tu avais perdu en technique, c'était la même chose avec l'araignée de tout à l'heure... Tu froncis les sourcils en décapitant ces misérables bestioles. Tu étais déjà essoufflé après ces quelques tranches... Tu sentais le poids de ta lame peser lourd à ton bras, ce n'était vraiment pas normal...
Tu le rengainas et repris ton souffle dans la pièce vide de vie, mais pleine de cadavres. Il y avait un balcon devant toi, tu en profitas pour passer par les portes en vitres cassées pour arrivé dehors, sur un petit balcon aux garde-fous brisés. Il y avait un petit vent et la nuit était sombre, tu ne savais pas ce que tu faisais ici, tu trouvais ça marrant, mais également inquiétant... Sans y penser réellement, tu te penchas sur une partie d'accotoir encore présente, et en y mettant du poids... Elle se fracassât et tu tombas du haut de deux étages ! La chute fût brève et tu pris place dans l'herbe mouillée, tout en bas... Tu avais été inconscient, tu avais payé pour. Tu te frottas le derrière de tête en t'asseyant les jambes croisées. Tu étais encore en vie, mais tu sentais tout ton corps crié de souffrance... Visiblement tu étais beaucoup plus faible qu'à ton accoutumé...
Je crois que j'ai peut être besoin de repos finalement...
Tu étais content de ne plus avoir à subir les crises causées par la tuberculose, elle semblait vraiment avoir disparue. Mais tu restais encore faible... Tu avais déjà passé trop de temps à te reposer à ton gouts ces derniers mois, mais visiblement tu ne pouvais y échapper... Quittant le terrain de cette maison mystérieuse, tu partis à la recherche d'une auberge ou encore d'un endroit où passé une bonne fin de nuit.